Démystifier les sept plus grands mythes sur l’assurance vie

Une mère et sa fille soufflent des bulles de savon dehors

Il existe certains sujets pour lesquels tout le monde semble avoir une opinion. L’assurance vie en fait partie. Certains clients vous diront qu’ils n’en ont pas besoin, d’autres vous diront qu’ils en ont déjà suffisamment, qu’ils n’en ont pas les moyens ou tout simplement qu’ils n’y « croient » pas.

En tant que conseiller financier, il vous incombe de renseigner vos clients sur les possibilités et les risques financiers réels qu’une assurance vie peut contribuer à limiter. Voici sept des plus grands mythes qui peuvent générer de la confusion ou de la désinformation au sein de vos clients, ainsi que la façon de les démystifier.

No 1 L’assurance vie n’est utile qu’au moment du décès

La véritable raison d’être de l’assurance vie n’est pas de recevoir une indemnité au moment du décès, mais plutôt de pouvoir gérer ce risque de votre vivant pour assurer le bien-être de vos proches après votre décès.

En souscrivant une assurance vie, vous avez la certitude de disposer d’un soutien financier solide, même si vous devez rembourser votre prêt hypothécaire ou si n’avez pas encore constitué un portefeuille de placement important. Vous prenez les précautions nécessaires pour éviter que votre famille ne se retrouve dans une situation de vulnérabilité.

Cela vous procure l’avantage tangible de gérer le risque financier tout au long de votre vie et l’avantage intangible, tout aussi précieux, de garantir votre tranquillité d’esprit.

No 2 J’ai déjà une protection offerte par mon employeur, je n’ai donc pas besoin d’assurance vie

Cela peut être vrai ou non, mais il n’y a aucun moyen d’en avoir la certitude sans effectuer une analyse adéquate des besoins en assurance. Pourquoi laisser faire le hasard? Si un événement survient et laisse votre enfant ou votre conjoint dans une situation financière difficile, il peut être impossible d’y remédier par la suite.

D’ailleurs, concernant les conjoints, il est bon de savoir qu’ils ne sont pas couverts par de nombreuses polices d’assurance offertes par l’employeur. La perte d’un parent au foyer peut également avoir des conséquences financières considérables pour une famille. Il est donc important d’aborder cette question lors de votre analyse globale des besoins.

Il faut également envisager d’autres difficultés, comme les conséquences d’une perte d’emploi, d’une modification de la protection offerte par l’employeur ou d’une détérioration future de l’état de santé. Posez des questions clés à vos clients au sujet de leur protection offerte par l’employeur. Plusieurs d’entre eux se rendront compte qu’elle n’est pas suffisante.

No 3 Je ne suis pas propriétaire d’une maison et je n’ai pas de famille, donc je n’ai pas besoin d’assurance vie

Le fait d’avoir une maison et un prêt hypothécaire est l’une des raisons les plus courantes pour souscrire une assurance vie. Cependant, même si vous n’êtes pas propriétaire d’une maison, il existe d’autres types de dettes qui pourraient devenir la responsabilité d’une autre personne en votre absence, comme un prêt étudiant, un prêt commercial ou un prêt personnel. La vraie question à poser est la suivante : avez-vous des dettes avec un cosignataire?

Lorsqu’il s’agit de la famille, nous pensons souvent que la principale raison de souscrire une assurance vie est de protéger les enfants, mais même si vous n’en avez pas, d’autres personnes peuvent compter sur vous, comme un conjoint de fait, un fiancé, un époux ou un parent âgé. La vraie question à poser est la suivante : quelqu’un subirait-il des répercussions financières négatives si vous ne faisiez plus partie de sa vie?

No 4 L’assurance vie coûte cher

Le coût d’une assurance vie dépend de plusieurs facteurs, dont l’âge, l’état de santé et le type de police choisi. Si vous êtes plus jeune et en bonne santé, l’assurance peut être étonnamment abordable – peut-être quelques centaines de dollars par année pour des centaines de milliers de dollars de protection.

L’essentiel est de contrôler ce que vous pouvez. Cela signifie qu’il faut souscrire une assurance le plus tôt possible, lorsque vous êtes le plus jeune possible. Cela signifie également de prendre soin de vous en maintenant un poids santé, en gérant votre tension artérielle et votre glycémie, et en cessant de fumer (il s’agit d’un facteur important).

Vous devez également choisir votre police judicieusement. Par exemple, vous pouvez constater qu’une assurance temporaire est plus abordable qu’une assurance permanente. C’est là qu’un conseiller financier peut changer la donne. Il peut recommander la police appropriée et magasiner le meilleur prix sur le marché.

No 5 Je suis trop vieux ou pas assez en santé pour être admissible à une assurance vie

Même si le fait d’être plus âgé ou d’avoir des problèmes de santé peut signifier que vous obtenez moins de protections pour votre argent qu’une personne plus jeune ou en meilleure santé, il est presque toujours possible d’être admissible à une assurance vie.

Un conseiller financier peut vous aider à faire la part des choses et à évaluer les options qui s’offrent à vous, y compris une police d’assurance traditionnelle ou une police à émission garantie qui peut offrir une protection à presque tous les demandeurs.

Même si votre protection ne couvre que les frais de fin de vie et les frais funéraires, il peut s’agir d’un fardeau financier que vous souhaitez couvrir pour vos bénéficiaires.

No 6 Il est préférable d’investir de l’argent plutôt que de souscrire une assurance vie

Techniquement, il est possible d’accumuler une quantité suffisante de placements pour « s’auto-assurer ». Cela voudrait dire que vous avez épargné suffisamment d’argent pour que votre famille puisse se passer de vos revenus, même si vous tombez malade ou décédez. Bien qu’il s’agisse d’un objectif admirable, la plupart d’entre nous ne sont pas près d’y arriver.

En attendant de prospérer de façon autonome, pensez à l’assurance comme à un filet de sécurité financier essentiel qui permet de subvenir aux besoins de vos proches si jamais vous n’êtes pas en mesure de le faire vous-même.

No 7 Les parents au foyer n’ont pas besoin d’assurance vie

Être parent est l’une des tâches les plus difficiles qui soient, et si vous en doutez, vous n’avez qu’à penser aux répercussions financières pour une famille qui perd un parent au foyer.

Il est fort probable que le parent survivant doive s’absenter du travail pendant la période de deuil. Bien que cela puisse varier, une période de six mois à un an ou plus n’est pas inhabituelle.

Pensez ensuite aux coûts liés aux services de garde des enfants. Même à un salaire modeste, cela peut facilement représenter des dizaines de milliers de dollars par an pendant plusieurs années. Un parent seul peut également être amené à engager d’autres dépenses, comme de l’aide pour le ménage ou les repas.

Les placements et les assurances représentent le fondement d’un bon plan financier. Que vous soyez jeune ou vieux, célibataire ou marié, avec ou sans enfants, que vous veniez de commencer ou que vous soyez déjà établi, ces outils travaillent ensemble pour vous construire un patrimoine et le protéger.

L’un des défis que doit relever le conseiller financier est de prendre le temps de démystifier tous les mythes qui peuvent empêcher les gens d’élaborer leurs plans financiers. La récompense consiste à fournir d’excellents services-conseils en aidant les Canadiens à être mieux informés et financièrement plus solides que jamais.