10 conseils pour une rentrée sans stress

Après les matins sans cadran, les soupers qui s’étirent et les journées sans courriels urgents, le retour à la routine frappe souvent fort. Reprise des horaires, gestion des lunchs, enfilade de réunions… et, pour plusieurs, ce blues post-vacances qu’on n’ose pas toujours nommer. Et si, plutôt que de foncer tête baissée dans le tourbillon de la rentrée, on ramenait un peu de cette légèreté estivale? Voici 10 idées simples pour adoucir la nouvelle année scolaire.
1. Prévoir un moment tampon
La coupure entre les vacances et la reprise n’a pas à être brutale. Donnez-vous 1 jour ou 2 de transition. Juste assez pour atterrir en douceur, sans passer du hamac à la boîte de réception en une seule enjambée.
Ce moment tampon permettra de retrouver calmement vos repères et de faire, sans pression, les tâches que vous avez peut-être mises de côté pendant votre congé : lessive, repassage, épicerie, rangement.
Et le jour J? Allez-y mollo. Pas de réunion à 8 h tapantes ni de gros dossiers avant d’avoir fait le tour de vos courriels.
2. Rendre la rentrée scolaire positive
Pour contrer le stress de la rentrée de votre ou vos enfants, revenez à une routine sécurisante. Profitez de la dernière semaine pour avancer graduellement l’heure du dodo, réduire le temps d’écran, prendre des repas équilibrés en famille.
Et pour transformer la rentrée en projet motivant plutôt qu’en source d’angoisse, faites participer votre marmaille aux préparatifs. Quelques choix à lui confier :
- certaines fournitures scolaires
- sac à dos ou boîte à lunch
- vêtements et chaussures
- lunchs et collations
Les impliquer leur donne un sentiment de maîtrise… et souvent un brin d’enthousiasme en prime.
3. Garder un pied dans l’été
Rien ne vous oblige à rentrer complètement dans le mode « routine-tupperware ». Le beau temps est encore là. Il faut en profiter! Pour prolonger l’effet vacances, glissez des micromoments estivaux à l’horaire.
Petits plaisirs à saupoudrer dans vos semaines :
- repas dehors ou pique-niquer au parc après le travail (avec une couverture chaude pour le dessert, au besoin)
- admirer le coucher du soleil sur la terrasse ou en faisant une marche
- remplacer les nouvelles anxiogènes par la musique des vacances pendant le souper ou la vaisselle
- lire un roman réconfortant au lieu de passer du temps sur les réseaux sociaux
Ce ne sont pas les destinations lointaines qui détendent le plus, mais bien les petits plaisirs répétés.
4. Inscrire une mini-évasion au calendrier
Les vacances, c’est aussi un état d’esprit qu’on peut entretenir toute l’année. Prévoyez déjà le prochain arrêt en notant dès maintenant un moment à attendre avec impatience : concert, soirée resto, escapade, journée de congé. Juste à savoir que quelque chose de chouette s’en vient, ça aide à traverser les semaines.
5. Garder ce qui fait du bien
L’été nous rappelle ce qui nous fait du bien : prendre l’air, ralentir, improviser, respirer un peu plus librement. Et si on en conservait une dose dans notre quotidien? Juste assez pour que l’automne – et l’année entière – garde un goût estival.
Par exemple :
- travailler dehors par une journée plus chaude
- bloquer des plages sans rendez-vous
- faire une place aux plaisirs simples : dessin, marche, sieste ou rien pantoute
- ne pas avoir de plan
- cultiver des fines herbes en pot à l’intérieur
Demandez à chaque membre de la famille ce qu’il aimerait pour prolonger de l’été. Trouvez un moment pour le vivre, même en version mini. Une quinzaine de minutes suffisent pour se recentrer. Et ça fonctionne à tout âge.
6. Adopter des rituels pour garder l’équilibre
Quand la routine reprend, c’est facile de se laisser happer par les urgences, les notifications et les horaires serrés. C’est justement là que les rituels deviennent précieux. Ils nous aident à nous recentrer.
Quelques idées parmi lesquelles piger :
- se lever 10 minutes plus tôt pour faire du yoga, profiter du calme dans la maison, respirer un peu d’air frais
- prendre une courte marche quotidienne, en solo, en duo, avec Fido ou avec un balado
- cultiver la gratitude en notant 3 choses positives dans un carnet chaque soir
- dormir suffisamment
7. Faire le tri dans ses priorités
L’été, on dit plus facilement non. On se permet de ralentir, d’improviser, de s’écouter. Pourquoi ne pas conserver cette habitude dans nos bagages de rentrée?
Le petit blues du retour est souvent un signal utile : c’est peut-être le moment de repenser nos priorités et revoir ce qu’on garde… ou pas.
Quelques gestes concrets pour délester sans culpabiliser :
- couper les engagements pris par politesse
- apprendre à dire non, gentiment, mais clairement
- miser sur les repas simples et garder sous la main quelques recettes rapides, bonnes et sans chichi
- accepter que la maison ne soit pas toujours « instagrammable »
- alléger l’agenda des enfants, quitte à ajouter des activités plus tard, si le cœur (et l’énergie) y est
Après tout, l’essentiel, c’est que tout le monde mange, dorme et respire.
8. Bouger, pour le plaisir
Pas besoin d’un abonnement au gym ni d’atteindre une performance olympique. Bouger un peu, chaque jour, c’est bon pour la concentration, pour le sommeil et pour le moral. Ça se glisse facilement dans la routine.
Par exemple :
- une marche de 15 minutes sur l’heure du lunch
- un brin de ménage… en dansant
- quelques paniers de basket avec les enfants
- des étirements entre 2 réunions
9. Déconnecter pour mieux reconnecter
La rentrée, c’est aussi le retour du bruit : notifications, écrans, courriels, appels. Et si on baissait un peu le volume, question d’éviter la surcharge cognitive?
- Mangez sans regarder votre téléphone.
- Désactivez les notifications inutiles.
- Bloquez des plages sans courriel ni réseaux sociaux.
- Instaurez un moment sans écran pour tout le monde à la maison.
Privilégiez plutôt les liens qui vous font du bien. Cherchez le contact humain positif : souper entre amis, coup de fil à une personne proche, temps en famille.
10. Faire preuve d’indulgence
Le blues de rentrée? Rien de plus normal. Reprendre le rythme, retrouver les horaires, dire au revoir à la liberté, ça fait un pincement au cœur.
Généralement, ça passe vite. Mais si l’anxiété persiste, si le sommeil vous fait faux bond ou si tout semble trop lourd, parlez-en. Au besoin, allez chercher un coup de pouce professionnel ou faites appel à votre programme d’aide aux employés (PAE). Prendre soin de soi, c’est aussi ça, la rentrée.