Chaque pot de miel a son histoire

Il trône tous les jours sur la table au déjeuner. Il fait tellement partie de notre quotidien qu’on oublie un peu son origine. Et pourtant, il est un véritable miracle de la nature et de la biodiversité.
Petit rappel sur la fabrication du miel qui parfume à merveille thé, yogourt et desserts.
Comment les abeilles font-elles du miel?
Tout commence avec les abeilles! Sur les 20 000 espèces qui bourdonnent autour du globe, seules 8 fabriquent du miel. Au cours de sa vie, une abeille à miel produit l’équivalent d’une cuiller à thé du précieux nectar.
Chaque goutte est le fruit du travail acharné de plusieurs de ces petites ouvrières de la nature. C’est qu’elles en parcourent, du chemin, pour produire du miel! Tous les jours, elles effectuent le va-et-vient dans un rayon de 5 kilomètres entre la ruche et les fleurs.
Étape 1 : la collecte du nectar
Les butineuses utilisent leur proboscis, une sorte de trompe, pour aspirer le nectar des fleurs et le conserver dans leur jabot.
Étape 2 : la transformation du nectar
Quand les abeilles ont récolté assez de nectar, elles regagnent la ruche.
C’est dans leur bouche que la métamorphose du nectar commence. En le régurgitant de leur jabot, elles y ajoutent des enzymes qui le transforment en miel.
Étape 3 : le stockage des alvéoles
Une fois le nectar transformé, l’essaim va remplir les alvéoles de miel.
Comme le liquide contient encore beaucoup d’eau, les abeilles ventileuses s’activent dans la ruche pour créer un courant d’air. Objectif? Évaporer l’eau du nectar pour que le miel devienne épais et collant.
Étape 4 : le mûrissement du miel
À cette étape, la concentration d’eau dans le miel est de moins de 20 %. Les ouvrières vont boucher les alvéoles de miel avec une mince couche de cire. Celle-ci protège le miel et permet sa conservation.
À l’abri de l’air et de l’humidité, le miel poursuit sa maturation durant plusieurs jours. Sa texture s’affine. Sa saveur se développe, et les enzymes des abeilles révèlent ses arômes caractéristiques.
Étape 5 : Ô joie! La récolte!
Quand le miel est prêt, les apiculteurs, vêtus de leur combinaison, prélèvent les cadres remplis. Ils retirent délicatement la cire déposée par les abeilles et s’assurent de leur laisser une réserve de miel. Après tout, ce nectar est leur nourriture principale!
Avant sa mise en pot, le miel issu de la fabrication industrielle est chauffé ou filtré. On le pasteurise aussi pour ralentir la cristallisation du sucre.
Les étapes sont légèrement différentes pour le miel brut (Cet hyperlien s'ouvrira dans un nouvel onglet). Une fois récolté, on le manipule pour faire diminuer son taux d’humidité. Ainsi, on réduit le risque de multiplication des levures. Ensuite, on enlève la couche de cire qui retient le miel.
Qu’est-ce qui influence le goût du miel?
Chaque récolte de miel est unique. Sa couleur et son goût varient selon le nectar recueilli. Le type de miel est le reflet des fleurs butinées par les abeilles et de l’écosystème environnant. Fleurs sauvages, bleuetiers, lavande, thym et fleurs d’orangers… Chacun apporte son bouquet d’arômes.
On note aussi des nuances entre la production en milieu rural et celle en milieu urbain. Le miel des campagnes provient souvent d’une seule variété de fleurs. En ville, la diversité florale offre une palette de saveurs plus riche et donne un miel plus complexe.
Même Beneva a son miel!
Notre spécialité demeure l’assurance et les placements. Mais saviez-vous que nous produisons aussi notre propre miel, en collaboration avec Alvéole (Cet hyperlien s'ouvrira dans un nouvel onglet)?
Depuis plus de 5 ans, nos amies les abeilles s’installent sur les toitures de nos édifices :
- Le 625 Jacques-Parizeau
- Le 2505 boulevard Laurier
- Le 2525 boulevard Laurier
- Le 1225 Saint-Charles Ouest
Au cours de l’été, Alvéole visite les ruches toutes les 3 semaines pour s’assurer que la production va bon train. Ainsi, chaque année, ce sont environ 60 kg de miel provenant de nos toits qui sont mis en pots et vendus à nos employés. L’argent récolté est remis à l’organisation Jour de la Terre (Cet hyperlien s'ouvrira dans un nouvel onglet).
À ce jour, les abeilles de nos ruches ont contribué à la pollinisation de 120 à 200 millions de fleurs, d’arbustes et d’arbres dans la communauté locale.