Combler la lacune : l’assurance vie pour les travailleurs autonomes

Le travail autonome offre liberté et flexibilité, mais il s’accompagne aussi de compromis. L’un des plus importants est l’absence de protection financière intégrée. Contrairement aux employés salariés qui bénéficient souvent d’avantages collectifs (assurance vie, santé et invalidité), les travailleurs autonomes doivent se débrouiller seuls. Pour beaucoup, cela signifie se passer de ces avantages.
Pour les conseillers financiers, c’est une occasion concrète de faire une différence pour ces personnes courageuses. Selon Statistique Canada, plus d’un Canadien sur sept, soit plus de 2,6 millions de personnes, est un travailleur autonome. Avec la bonne approche, vous pouvez aider cette clientèle à comprendre les risques et proposer des solutions sur mesure. L’assurance peut alors devenir un pilier de sa capacité à rebondir en cas de coup dur. Vous résoudrez ainsi un enjeu réel, tout en faisant croître vos affaires dans un marché souvent mis de côté.
Pourquoi les travailleurs autonomes ont besoin d’une approche différente
Sans assurance collective, les travailleurs autonomes font face à des défis particuliers. Voici les plus courants :
Pas de protection automatique en cas de décès ou d’invalidité
Ils ne disposent d’aucun service de ressources humaines pour leur offrir une couverture de base. S’ils n’ont pas pris d’assurance de leur propre chef, il se peut qu’ils ne soient pas protégés du tout.
Revenus variables et réserves financières limitées
Leurs revenus fluctuent souvent. Ils sont donc particulièrement vulnérables aux pertes de revenus dues à la maladie, à l’invalidité ou au décès. Sans assurance, leur famille et leur entreprise pourraient se retrouver dans une situation financière difficile.
Responsabilité individuelle
En plus de générer des revenus, les travailleurs autonomes doivent assumer leurs propres frais médicaux, leurs cotisations de retraite et leurs obligations fiscales. Ils n’ont pas d’employeur avec qui partager cette charge. Les chocs financiers sont donc plus difficiles à absorber.
Exposition accrue aux risques personnels
De nombreux travailleurs autonomes ont recours au crédit personnel pour financer leur entreprise. S’il leur arrive quelque chose, leurs dettes restent, mais leurs revenus, eux, peuvent disparaître. L’assurance vie et l’assurance invalidité peuvent éviter à leur famille d’hériter de ces dettes.
Bref, ces clients ont plus à protéger et moins de filets de sécurité.
3 façons d’aider les travailleurs autonomes à se protéger
1. Miser sur l’éducation et l’empathie
Reconnaissez leur réalité : le travail autonome est exigeant et imprévisible. Et la plupart du temps, les choses qui exigent une attention urgente (comme la pérennité de l’entreprise) prennent toute la place. Souvent, ça veut dire que la protection financière (comme l’assurance) passe en bas de la liste.
Aidez vos clients à faire passer l’assurance en tête de leurs priorités en leur posant des questions comme :
- Que deviendrait votre entreprise si vous ne pouviez pas travailler pendant 6 mois?
- Comment paieriez-vous vos factures et rembourseriez-vous vos dettes?
- Quelles seraient les conséquences sur votre moitié et vos enfants?
Ce ne sont pas des tactiques alarmistes. Ce sont des scénarios vécus par de nombreuses familles de travailleurs autonomes après une maladie grave, une blessure ou un décès.
Utilisez un langage simple et des exemples réels. Rendez le risque concret. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’on leur pose ces questions. Cette conversation à elle seule peut constituer une valeur ajoutée.
2. Proposer des solutions personnalisées et flexibles
Chaque travailleur autonome est différent. Une conceptrice autonome d’une trentaine d’années n’a pas les mêmes besoins qu’un entrepreneur de 52 ans qui a une hypothèque et 3 enfants. Vos recommandations doivent refléter cette réalité.
Commencez par une simple évaluation des besoins. Déterminez qui dépend financièrement de vos clients, quelles dettes ou dépenses fixes ils doivent couvrir en cas de perte de revenus et de quel type d’épargne d’urgence ils disposent en cas de coup dur. Ensuite, montrez-leur comment l’assurance peut s’adapter à ces réalités :
- Fonds d’urgence pour couvrir 3 mois (ou plus) de dépenses de base
- Assurance vie temporaire pour couvrir les personnes à charge et les dettes
- Assurance salaire pour remplacer les revenus en cas d’incapacité de travailler
- Assurance maladies graves pour un soutien forfaitaire
- Assurance permanente pour des besoins de planification successorale ou fiscale
La flexibilité est essentielle. Bien des travailleurs autonomes hésiteront à s’engager dans des contrats rigides et coûteux. Voyez avec eux combien ils peuvent investir de façon stable, et quand ils auront peut-être plus de liquidités excédentaires pour des protections et des options d’épargne plus solides. Montrez comment leurs protections peuvent évoluer et s’ajuster, se combiner ou se renforcer avec le temps.
3. Expliquer les avantages financiers et fiscaux
Le coût est l’un des principaux obstacles à l’assurance, et souvent l’un des moins bien compris. Les travailleurs autonomes peuvent penser que l’assurance est hors de portée. Vous pouvez aider à recadrer la conversation en soulignant ces faits :
Prestations non imposables
Les prestations d’assurance vie au décès sont libres d’impôt pour les bénéficiaires. C’est un moyen efficace de transférer un patrimoine ou de rembourser des dettes. D’habitude, les prestations d’assurance maladies graves et d’invalidité sont aussi non imposables lorsque les cotisations sont payées à titre personnel.
Continuité des activités
Certaines polices peuvent être détenues par l’entreprise. Par exemple, pour financer un accord de rachat ou assurer des personnes clés. Ce type de stratégie offre souvent des avantages en termes de planification fiscale. Comme la plupart des petites entreprises canadiennes paient souvent moins d’impôts que les particuliers, beaucoup de propriétaires détiennent une assurance vie au sein de leur société. Les cotisations sont payées après impôt dans les deux cas (personnel ou corporatif). Mais si l’assurance est détenue par l’entreprise, la prestation de décès est reçue sans impôt. Et une grande partie peut ensuite être versée hors de la société, sans impôt, sous forme de dividende en capital (c’est-à-dire la prestation de décès, moins le prix de base rajusté de la police).
Coût de l’inaction
Aidez vos clients à comprendre les conséquences réelles de ne pas être assurés. Une invalidité de 6 mois peut se traduire par une perte de revenus de plusieurs dizaines de milliers de dollars, sans compter le surcroît de stress, l’endettement et un revers pour leurs objectifs à long terme. L’assurance invalidité peut aider à couvrir les dépenses courantes pendant la convalescence, tandis que l’assurance maladies graves prévoit le versement d’une somme forfaitaire en cas de diagnostic d’une maladie couverte. Cela donne à vos clients la possibilité de se retirer de leur entreprise et de se concentrer sur leur guérison.
En présentant l’assurance comme un élément d’une stratégie financière plus large, plutôt que comme une dépense isolée, vous aiderez votre clientèle à en apprécier la valeur.
Un marché plein de potentiel
De nombreux travailleurs autonomes sont des professionnels, des artisans ou des entrepreneurs créatifs qui disposent d’un revenu décent, mais pas d’un filet de sécurité en matière d’assurance. Ces personnes ne reçoivent peut-être pas de conseils financiers réguliers. C’est ce qui rend votre action encore plus précieuse. En mettant l’accent sur l’éducation, la personnalisation et la planification intelligente, vous pouvez instaurer une relation de confiance avec ce public et avoir un impact réel et durable.
Pour la clientèle, cela se traduit par une tranquillité d’esprit. Pour vous, ça veut dire plus de clients et une réputation grandissante en tant que conseillère ou conseiller qui comprend vraiment la réalité des gens. Et lorsque vient le moment de mettre en œuvre vos conseils, Beneva vous soutient avec des solutions d’assurance vie et santé adaptées aux travailleurs autonomes.