Investir dans la recherche pour le mieux-être de nos communautés

La recherche fait évoluer le monde. Elle aide à comprendre les grands enjeux de notre époque, à prévenir les maladies, à trouver des solutions à des défis aussi complexes que ceux liés à la santé mentale ou au climat.

Mais pour progresser, la recherche a besoin de moyens. La philanthropie est essentielle. Elle permet de financer des idées novatrices, d’encourager l’exploration et l’innovation et de donner un élan à des projets qui font avancer les connaissances. Des projets au potentiel transformateur.

La prévention de l’anxiété, une priorité pour Beneva

Chez Beneva, on croit profondément à cette mission. C’est pourquoi on a fait de la prévention de l’anxiété notre orientation philanthropique principale.

Pourquoi? L’anxiété touche des millions de Canadiens – des jeunes, des parents, des proches aidants, des travailleurs –, et ses effets se font sentir dans toutes les sphères de la vie.

Pour mieux la comprendre, la recherche est importante. Elle permet d’explorer les causes, d’innover dans les moyens de prévention et d’aider les personnes qui vivent avec les difficultés qu’elle occasionne au quotidien.

La philanthropie au service d’une recherche humaine

Ce qui distingue les investissements philanthropiques de Beneva, c’est leur intention. Ils reposent sur une conviction : la recherche doit servir les gens en favorisant l’accès à des services psychologiques adaptés et en faisant progresser les connaissances en santé mentale.

Beneva encourage une recherche ouverte, collaborative et souvent exploratoire. C'est une recherche qui emprunte des chemins moins balisés, qui croise les disciplines, comme la psychologie, la technologie et les approches communautaires, pour imaginer de nouvelles façons d’aider.

La philanthropie agit comme un levier. Elle permet de tester de nouvelles idées, d’attirer d’autres formes de financement et d’accélérer la mise en œuvre de solutions concrètes pour les communautés.

Des projets pour transformer la prévention de l’anxiété

Ces dernières années, plusieurs partenariats philanthropiques ont aidé les équipes de recherche à aller plus loin, à améliorer la prévention de l’anxiété et à faciliter l’accès à l’accompagnement au Canada.

Voici un aperçu de quelques projets soutenus par Beneva qui illustrent toute la richesse et la diversité des travaux menés en santé mentale.

Fonds Beneva – Thérapie d’exposition digitale guidée par l’intelligence artificielle – Université de Montréal

Les thérapies d’exposition sont très efficaces pour traiter l’anxiété, mais elles restent souvent difficiles d’accès. À l’Université de Montréal, des chercheurs explorent une piste prometteuse : utiliser l’intelligence artificielle pour personnaliser ces thérapies.

En analysant les schémas de pensée et les réactions propres à chaque personne, l’IA pourrait aider à proposer des exercices ciblés et un accompagnement plus souple, en ligne ou en complément d’un suivi professionnel. C’est une innovation qui pourrait rendre les traitements de l’anxiété beaucoup plus adaptés et, surtout, plus accessibles au plus grand nombre.

Fonds de recherche sur l’anxiété propulsé par Beneva – Université York

À l’Université York, le Fonds de recherche sur l’anxiété réunit des chercheurs de divers horizons. Ils ont tous un même objectif : mieux comprendre les causes de l’anxiété et trouver des façons plus efficaces et inclusives de la prévenir.

Ce partenariat philanthropique soutient une variété de projets qui touchent des groupes de personnes spécifiques. Parce que les défis liés à la santé mentale ne se vivent pas de la même façon pour tout le monde, les solutions doivent être variées et adaptées aux réalités de tous.

Quelques exemples de projets en cours :

  • CalmConnect : Un programme conçu pour les jeunes immigrants noirs de 16 à 19 ans, inspiré de pratiques communautaires africaines. Il permet de mieux gérer l’anxiété avec des exercices simples de résolution de problèmes, d’activation comportementale et de psychoéducation.
  • AAAQ Racial Anxiety Tool : Un outil élaboré en collaboration avec le Black Creek Community Health Centre pour repérer les barrières raciales dans l’accès aux soins. Il s’appuie sur un cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour rendre les services plus équitables et sécurisants.
  • Réalité virtuelle et épilepsie : Une expérience immersive qui permet aux personnes vivant avec l’épilepsie d'apprivoiser leurs peurs et de réduire l’anxiété associée aux crises.
  • Santé des femmes : Un projet qui explore l’anxiété liée aux tests médicaux de dépistage, notamment pour le virus du papillome humain (VPH), afin d’améliorer le soutien psychologique offert pendant ces démarches.

Projet BaromÊtre – Université Laval

Le projet BaromÊtre à l’Université Laval s’attaque à un enjeu qu’on connaît tous: la santé psychologique en milieu de travail. L’objectif? Créer un outil pratique pour mesurer cette santé et repérer rapidement les causes de la détresse, comme la surcharge, le manque de reconnaissance, les tensions dans l’équipe.

En identifiant ces signaux plus tôt, les organisations peuvent agir en amont, avant que les problèmes ne s’aggravent. C’est un changement de paradigme : passer d’une culture de réaction à une culture de prévention, où le bien-être devient un véritable moteur de performance collective.

Un impact qui dépasse les laboratoires

Au-delà des découvertes scientifiques, ces investissements soutiennent aussi la relève par des bourses, des stages et des possibilités de formation pour les futurs chercheurs. Ils valorisent l’expertise locale et favorisent la création de ressources accessibles directement pour les personnes qui vivent avec l’anxiété.

En d’autres mots, quand on investit dans la recherche, on ne finance pas juste des projets. On construit un écosystème plus solide, où la recherche contribue vraiment au bien-être collectif.

Donner à la recherche, investir dans la collectivité

L’anxiété et les autres défis de santé mentale resteront de grands enjeux sociaux. En soutenant une recherche libre et audacieuse, on se donne les moyens de créer des outils efficaces et d’offrir des ressources accessibles et inclusives.

Prendre soin du monde, c’est aussi investir dans des projets qui améliorent la vie des gens.