Investir dans un REER : quand et pourquoi?

Épargner, c’est formidable, mais ce n’est pas toujours le meilleur chemin pour atteindre vos objectifs financiers. L’argent qui dort dans un compte de banque ne fructifie pas ; les intérêts y grimpent même pas mal moins vite que le coût de vos épiceries. À vrai dire, un simple REER pourrait sans doute suffire à « réveiller » votre épargne! Voyons ensemble quand investir dans un REER avec six situations où c’est avantageux.

1. Vous voulez épargner pour la retraite

Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un outil d’épargne qui sert d’abord à préparer votre retraite. Commencer tôt dans la vie est idéal, mais il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Les montants investis avec cet outil diminuent votre revenu imposable de l’année, donc ce que vous payez en impôt. Tant qu’ils restent dans le REER, les revenus de placement demeurent aussi à l’abri de l’impôt. Vous reportez de cette façon l’impôt à payer jusqu’à l’année du retrait.

Regardez votre plus récent avis de cotisation de l’Agence du revenu du Canada : vous y verrez le plafond de cotisation REER admissible pour votre prochaine déclaration de revenus.

2. Vous achetez une première maison ou vous retournez aux études

Le REER sert pour la retraite, oui, mais également pour deux autres projets de vie importants :

3. Vous avez de jeunes enfants

Vous recevez des allocations familiales pour vos enfants? Cotiser à votre REER réduira le revenu considéré pour calculer les versements, ce qui pourrait bien les faire augmenter.

De plus, vos cotisations pourraient diminuer les frais de garde de vos tout-petits, qui varient selon le revenu de votre famille. Sur cette lancée, les factures de garderie baisseront peut-être grâce à votre placement.

4. Vous pouvez recevoir un remboursement d’impôt

Selon votre situation votre placement peut vous donner droit à un remboursement d’impôt.

Dans ce cas, soyez doublement futé : utilisez ce montant pour régler une dette sur votre carte de crédit, investir à nouveau dans un REER ou vous construire un « coussin » de sûreté dans un CELI. Votre conseiller ou votre conseillère en sécurité financière vous guidera idéalement dans ces choix pour trouver avec vous la meilleure stratégie.

5. Vous vivez en couple et vos revenus diffèrent

Votre partenaire de vie gagnera moins que vous à la retraite? Renseignez-vous sur la possibilité de cotiser à un REER de conjoint pour payer moins d’impôt cette année, mais aussi lors du futur retrait.

Notez que le placement, dans cette situation, deviendra la propriété de votre conjoint ou conjointe. C’est donc lui ou elle qui sera imposé lorsque les sommes seront retirées; par conséquent, vos revenus de retraite seront « fractionnés » pour votre couple, un avantage sur le plan fiscal.

6. Vous approchez justement de la retraite

Vous avez déjà des REER, mais il vous reste des droits de cotisation non utilisés? Concrètement, toute personne de 71 ans et moins qui en a encore peut investir dans un REER.

Tant mieux, parce que ce produit financier se révèle avantageux pour votre prochain sprint : accumuler les sommes requises pour l’étape suivante de votre vie, la retraite.

En continuant d’investir, vous recevrez peut-être un remboursement d’impôt; utilisez-le à bon escient, surtout si vous n’avez pas fini de payer une hypothèque ou le solde d’une marge de crédit… Ainsi, à 55, 60 ou 65 ans, vous améliorerez encore le portrait de vos finances.

Avant d’agir, consultez!

Pour planifier votre investissement, votre conseiller ou votre conseillère peut vous aider de bien des manières. Après une analyse de votre situation actuelle, il ou elle vous proposera les produits financiers les plus efficaces en fonction de votre profil et de vos objectifs. Faites-lui signe!